Il n’est pas de société sans animaux. Ce postulat est à la base de l’exposition « Les animaux s’emparent du musée » à découvrir jusqu’au 2 novembre 2025 au musée Jean-Claude-Boulard Carré Plantagenêt. Une programmation concoctée par Julie Bouillet et Nicolas Morel, responsables de collections.
Un dialogue entre archéologie et histoire naturelle de la préhistoire à la fin du Moyen Âge. Un voyage inédit et surprenant. Soixante-dix animaux naturalisés sont présentés, du cheval au glouton en passant par le cerf ou le lion… « Nous proposons deux parcours, l’un scientifique et l’autre volontairement décalé », explique Julie Bouillet. « Dans les réserves du musée Vert nous avions des animaux parfaitement en adéquation avec les collections du musée Jean-Claude-Boulard Carré Plantagenêt », précise Nicolas Morel.
Ainsi, les visiteurs pourront découvrir à quoi ressemble le glouton figuré sur un galet datant du paléolithique présenté dans la collection permanente. Plus loin, dans la section Moyen Âge, un lionceau tient compagnie au célèbre émail Plantagenêt représentant le duc de Normandie muni d’un écu portant plusieurs lionceaux.
Star du parcours décalé, constitué de pastilles sonores permettant aux animaux de prendre la parole pour se raconter, l’Antilope surnommée Pénélope, cantonnée aux réserves depuis 1999 ne boude pas son plaisir d’enfin prendre la lumière… Tout comme le cygne et la cigogne, animaux bénis, qui délient avec fierté au milieu des statues religieuses.
Des visites guidées, ateliers et rencontres scientifiques sont proposés tout au long de l’exposition.