« Nous avons besoin de place. Si nous ne faisons rien, les cimetières manceaux arriveront à saturation à partir de 2027. C’est pourquoi nous reprenons les concessions arrivées à échéance et non reprises par les familles. » Lydia Hamonou-Boiroux, adjointe au maire en charge de la Citoyenneté et de la Population a procédé, jeudi 12 octobre, à un rappel des conditions des relevés de tombes en cours dans les six cimetières du Mans.
Des opérations menées dans toutes les communes de France et encadrées par des règles très précises. « Les familles, prévenues par un affichage sur les tombes, ont deux ans pour se manifester. Les concessions non reprises sont relevées », explique l’élue.
Dans ce cas, un reliquaire individuel et identifié est déposé dans un ossuaire situé dans le même cimetière. « C’est la destination finale du défunt », précise Lydia Hamonou-Boiroux.
« Pour la municipalité, trois maîtres-mots président ces opérations : gestion, respect et communication », détaille l’adjointe au maire du Mans.
Actuellement, 550 des 38 221 emplacements des cimetières manceaux arrivent à échéance et sont donc susceptibles d’être repris.
Le sort des chapelles à l’état d’abandon ou tombées est également discuté au sein d’un comité de pilotage du patrimoine funéraire.